mercredi, novembre 29, 2006

bouffer des fleurs, chanter a tue tete, écrire comme un cinglé, et tout sa pour une phrase dans la journée.

mardi, novembre 21, 2006

Les 3 filles

Bon vous me pardonnerez le style un peu neutre, c'est que c'est en fait le scénario d'un film muet en noir et blanc que j'ai écrit ya un bout... Je sais que les scénarios ne sont pas supposé être lus comme une oeuvre en tant que telle, mais je le préfère à ce que le film a donné en fin de compte. À vous de trouver ce que ça représente...

Scène 1 : extérieur, jour, parc.

Une main tient un paquet de feuilles. Le poignet est occupé d’une montre en argent, d’un style très simple. La manche d’une blouse blanche se rend jusqu’à son coude. Des jambes sont croisées. Les mollets sont recouverts de longs bas qui vont jusqu’aux genous, et les cuisses sont cachées par une jupe à carreau. Les cheveux sont coiffés en chignon, très lisses. On voit le soleil briller dessus. Son visage est calme, souriant. Delphine est assise sur un banc de parc. Un homme, vêtu d’un jean troué et d’un vieux t-shirt, passe devant le banc et lui parle. Il tend la main. Delphine fouille dans sa petite sacoche noire et lui donne cinq dollars. Puis elle reprend son texte et surligne quelque chose avec le marqueur qu’elle a dans l’autre main.

Une main tient un diskman. Deux bracelets ornent son poignet. Le bras est nu. Des jambes sont croisées, cachées par une paire de jeans, les pieds par des souliers de course. Les cheveux sont retenus par l’arrière, avec pleins de mèches qui sortent d’un peu partout. Une jeune fille passe et lui parle. Sophie lui sourit et fouille dans sa sacoche. Ses mains sortent paquet de cigarette de la sacoche et l’ouvre. Elles tendent la cigarette aux mains de l’autre fille qui la prend. Sophie lui fait un sourire. L’autre fille s’en va. Sophie regarde un écureuil. Ses doigts tappent le diskman.

Une main tient un sundea, l’autre une cuiller. Les mains sont vêtues de gants sans doigts, qui vont jusqu’au coude. La cuiller plonge dans le sundea avant de se rendre vers la bouche. Les lèvres sont foncées. La bouche s’ouvre et la cuiller y entre et ressort, vide de crème glacée. Des jambes sont croisées, cachée par une grosse robe avec de la dentelle, comme une robe de mariée. Les pieds sont nus. Ils tappent sur le sol sans le moindre sens du rythme, assez rapidemment. Les cheveux sont plutôt ébouriffés, avec de petites tresses un peu partout. Ses yeux sont très maquillés, son regard est vide. Hévéa prend une autre bouchée de crème glacée. Sa main repose la cuiller dans le sundea, celle qui le tenait pose le sundea sur le banc. L’autre main est appuyée sur la robe, puis se dirige vers le bord de la robe. Une grosse bouteille d’alcool est déposée sur le banc, à côté d’une sacoche. La main se dirige tout de suite vers la bouteille et la prend. La main et la bouteille se soulèvent et vont encore jusqu’aux lèvres d’Hévéa. Une vieille femme passe en la dévisageant. Hévéa pose la bouteille sur le banc et montre son point, le majeur relevé. Elle lui crie quelque chose, puis lui fait une grimace. La femme la regarde, surprise. Hévéa porte alors ses mains sur chaque côté de son front et relève ses index. Elle a toujours la langue sortie et la bouge de haut en bas. La femme s’éloigne rapidemment. Hévéa sourit, de façon amusée et méchante en même temps.

Sophie regarde vers le haut et secoue la tête tout en souriant.

Delphine fronce les sourcils et retourne d’un côté du banc. Elle lève l’index devant elle et bouge la main d’en avant à en arrière.

Les mains de Sophie ouvre sa sacoche, et en sortent un paquet de gomme. Sophie sort une gomme du paquet et la porte vers sa bouche.

Hévéa a la bouche ouverte. Elle y met une gomme. Elle referme la bouche, mâche un peu, puis elle reprend sa bouteille et boit une gorgée. Elle repose la bouteille sur le banc. Elle se lève, marche sur la pointe des pieds tout droit devant elle, puis tourne en rond, en faisant semblant de valser avec quelqu’un. Un jeune homme passe à côté d’elle. Elle le prend dans ses bras et faire un tour de valse avec lui, jusqu’à ce qu’il réussisse à se déprendre de la poigne d’Hévéa et se sauve. Hévéa le regarde en riant, une montre d’homme à la main. Elle regarde la montre, puis la lance doucement sur le banc et se rassoit.

Sophie fronce les sourcils.

Delphine agite encore la main, l’index en l’air.

Sophie secoue la tête, puis sort un miroir de sa sacoche, ainsi qu’un rouge à lèvre. Elle se met du rouge à lèvre, le referme et le dépose dans la sacoche, fait un sourire à son miroir, l’air plutôt satisfaite, puis le replit avec un sourire et le remet dans sa sacoche. Elle sort son paquet de cigarette, en sort une du paquet et la porte vers sa bouche. Elle met le paquet dans sa sacoche et commence à fouiller dedans. Elle en sort un briquet, qu’elle porte vers la cigarette.

Le briquet s’allume. Hévéa est en train de brûler un cheveux qu’elle tient dans sa main. Lorsque le cheveu commence à être assez brûlé, elle le laisse s’envoler au vent. Elle fouille dans sa sacoche et en sort une feuille, qu’elle déplie. La feuille est tout plissée, l’écriture est brouillone. Certains mots sont plus gros que d’autres, un peu partout dans le texte. D’abord « Jmexcuse » au tout début, puis « Jamais » vers le centre de la feuille et finalement « Je t’aime » à la fin. Une flamme apparaît environ à la hauteur du « Je t’aime », et le feu grimpe sur toute la feuille. Hévéa la regarde brûler, puis la lâche. La feuille enflammée s’envole. Le regard d’Hévéa est dur et fixe la feuille qui s’éloigne. Des larmes commencent à couler sur ses joues. Elle pose les mains sur son visage, la tête penchée. Son corps est secoué par des sanglots. Elle relève la tête et regarde dans la direction que la feuille est partie. Tout son maquillage a coulé. Elle passe ses mains sur son visage et l’étend encore plus lorsqu’elle essuit ses lamres. Elle sort un cellulaire de sa sacoche, le regard toujours vers la feuille brûlée. Elle commence à composer un numéro.

Delphine secoue la tête, d’un air paniqué.

Hévéa fait oui de la tête et son doigt se dirige vers un numéro.

Le doigt s’arrête. Sophie regarde d’un côté et de l’autre. Elle prend le bout de la cigarette qu’elle a à la bouche, prend une dernière bouffé et la jette à côté d’elle. Elle regarde le cellulaire. Elle hésite.

Hévéa fait un grand sourire et fait encore oui de la tête.

Delphine fait un grand non, toujours l’air paniqué.

Sophie compose le numéro. Elle commence à parler, d’abord joyeusement. Puis elle fronce les sourcils et semble surprise. Elle bouge la main qui ne tient pas le cellulaire, l’air désespérée.

Scène 2 : intérieur, chambre

La bouche d’un homme dit un mot très court, dans un combiné de téléphone.

Scène 3 : extérieur, jour, parc

Des larmes coulent sur les joues de Sophie. Elle dit encore quelques mots, puis éteint son cellulaire. Elle le met dans sa sacoche, puis met son visage dans ses mains.

Delphine secoue la tête, d’un air désolé. Puis elle secoue les épaules et regarde à nouveau le paquet de feuille qu’elle lisait. Elle se tourne la tête, le regard sévère.

Sophie sort un mouchoir de sa poche et essuie ses larmes, puis se mouche. Elle regarde son diskman et appuie sur un bouton. Ses lèvres commencent faiblement à bouger, comme si elle chantait, mais de façon assez discrète.

Hévéa secoue la tête et semble chanter à tue tête. Elle a les yeux fermés et fait semblant de jouer de la guitare.

Delphine semble être très en colère. Elle fait signe que c’en est assez pas un geste brusque; elle écarte rapidemment les mains de son corps à l’horizontale. Son pied tappe par terre. Delphine croise ses bras.

Sophie met un doigt devant sa bouche, le regard en colère.

Hévéa lève les yeux au ciel, en colère. Elle croise les bras et fait une grimace.

Les jambes de Delphine se décroisent.

Les jambes de Sophie se décroisent aussi.

Les jambes d’Hévéa se décroisent. Hévéa se lève d’un bon et sautille un peu.

Sophie se lève, prend se sacoche et son diskman. Delphine se lève du banc d’à côté, met son marqueur dans sa sacoche, et tient le paquet de feuille de son autre main. Hévéa sautille encore et prend sa bouteille et sa sacoche en même temps que Delphine. Le bouchon de la bouteille est sur le banc, à côté du sundae. Elle le remet sur la bouteille et le visse. Hévéa commence à marcher en sautillant, lorsque Delphine pointe le sundea sur le banc. Hévéa hausse les épaules. Delphine fronce les sourcils en regardant vers Sophie et Hévéa. Sophie se retourne vers Hévéa. Celle-ci regarde le ciel. Sophie secoue la tête puis prend le sundea. Delphine sourit en regardant Sophie. Les trois filles s’en vont, Delphine le dos bien droit, toute souriante, Hévéa en sautillant, toute souriante elle aussi, et Sophie, la tête basse, qui affiche un air un peu épuisé, tanné… Elle s’éloigne un peu des filles et se dirige vers la poubelle. Elle va jeter le sundea alors que les deux autres filles continuent leur chemin sans le moindre regard pour Sophie.

Les 3 filles

Bon vous me pardonnerez le style un peu neutre, c'est que c'est en fait le scénario d'un film muet en noir et blanc que j'ai écrit ya un bout... Je sais que les scénarios ne sont pas supposé être lus comme une oeuvre en tant que telle, mais je le préfère à ce que le film a donné en fin de compte. À vous de trouver ce que ça représente...

Scène 1 : extérieur, jour, parc.

Une main tient un paquet de feuilles. Le poignet est occupé d’une montre en argent, d’un style très simple. La manche d’une blouse blanche se rend jusqu’à son coude. Des jambes sont croisées. Les mollets sont recouverts de longs bas qui vont jusqu’aux genous, et les cuisses sont cachées par une jupe à carreau. Les cheveux sont coiffés en chignon, très lisses. On voit le soleil briller dessus. Son visage est calme, souriant. Delphine est assise sur un banc de parc. Un homme, vêtu d’un jean troué et d’un vieux t-shirt, passe devant le banc et lui parle. Il tend la main. Delphine fouille dans sa petite sacoche noire et lui donne cinq dollars. Puis elle reprend son texte et surligne quelque chose avec le marqueur qu’elle a dans l’autre main.

Une main tient un diskman. Deux bracelets ornent son poignet. Le bras est nu. Des jambes sont croisées, cachées par une paire de jeans, les pieds par des souliers de course. Les cheveux sont retenus par l’arrière, avec pleins de mèches qui sortent d’un peu partout. Une jeune fille passe et lui parle. Sophie lui sourit et fouille dans sa sacoche. Ses mains sortent paquet de cigarette de la sacoche et l’ouvre. Elles tendent la cigarette aux mains de l’autre fille qui la prend. Sophie lui fait un sourire. L’autre fille s’en va. Sophie regarde un écureuil. Ses doigts tappent le diskman.

Une main tient un sundea, l’autre une cuiller. Les mains sont vêtues de gants sans doigts, qui vont jusqu’au coude. La cuiller plonge dans le sundea avant de se rendre vers la bouche. Les lèvres sont foncées. La bouche s’ouvre et la cuiller y entre et ressort, vide de crème glacée. Des jambes sont croisées, cachée par une grosse robe avec de la dentelle, comme une robe de mariée. Les pieds sont nus. Ils tappent sur le sol sans le moindre sens du rythme, assez rapidemment. Les cheveux sont plutôt ébouriffés, avec de petites tresses un peu partout. Ses yeux sont très maquillés, son regard est vide. Hévéa prend une autre bouchée de crème glacée. Sa main repose la cuiller dans le sundea, celle qui le tenait pose le sundea sur le banc. L’autre main est appuyée sur la robe, puis se dirige vers le bord de la robe. Une grosse bouteille d’alcool est déposée sur le banc, à côté d’une sacoche. La main se dirige tout de suite vers la bouteille et la prend. La main et la bouteille se soulèvent et vont encore jusqu’aux lèvres d’Hévéa. Une vieille femme passe en la dévisageant. Hévéa pose la bouteille sur le banc et montre son point, le majeur relevé. Elle lui crie quelque chose, puis lui fait une grimace. La femme la regarde, surprise. Hévéa porte alors ses mains sur chaque côté de son front et relève ses index. Elle a toujours la langue sortie et la bouge de haut en bas. La femme s’éloigne rapidemment. Hévéa sourit, de façon amusée et méchante en même temps.

Sophie regarde vers le haut et secoue la tête tout en souriant.

Delphine fronce les sourcils et retourne d’un côté du banc. Elle lève l’index devant elle et bouge la main d’en avant à en arrière.

Les mains de Sophie ouvre sa sacoche, et en sortent un paquet de gomme. Sophie sort une gomme du paquet et la porte vers sa bouche.

Hévéa a la bouche ouverte. Elle y met une gomme. Elle referme la bouche, mâche un peu, puis elle reprend sa bouteille et boit une gorgée. Elle repose la bouteille sur le banc. Elle se lève, marche sur la pointe des pieds tout droit devant elle, puis tourne en rond, en faisant semblant de valser avec quelqu’un. Un jeune homme passe à côté d’elle. Elle le prend dans ses bras et faire un tour de valse avec lui, jusqu’à ce qu’il réussisse à se déprendre de la poigne d’Hévéa et se sauve. Hévéa le regarde en riant, une montre d’homme à la main. Elle regarde la montre, puis la lance doucement sur le banc et se rassoit.

Sophie fronce les sourcils.

Delphine agite encore la main, l’index en l’air.

Sophie secoue la tête, puis sort un miroir de sa sacoche, ainsi qu’un rouge à lèvre. Elle se met du rouge à lèvre, le referme et le dépose dans la sacoche, fait un sourire à son miroir, l’air plutôt satisfaite, puis le replit avec un sourire et le remet dans sa sacoche. Elle sort son paquet de cigarette, en sort une du paquet et la porte vers sa bouche. Elle met le paquet dans sa sacoche et commence à fouiller dedans. Elle en sort un briquet, qu’elle porte vers la cigarette.

Le briquet s’allume. Hévéa est en train de brûler un cheveux qu’elle tient dans sa main. Lorsque le cheveu commence à être assez brûlé, elle le laisse s’envoler au vent. Elle fouille dans sa sacoche et en sort une feuille, qu’elle déplie. La feuille est tout plissée, l’écriture est brouillone. Certains mots sont plus gros que d’autres, un peu partout dans le texte. D’abord « Jmexcuse » au tout début, puis « Jamais » vers le centre de la feuille et finalement « Je t’aime » à la fin. Une flamme apparaît environ à la hauteur du « Je t’aime », et le feu grimpe sur toute la feuille. Hévéa la regarde brûler, puis la lâche. La feuille enflammée s’envole. Le regard d’Hévéa est dur et fixe la feuille qui s’éloigne. Des larmes commencent à couler sur ses joues. Elle pose les mains sur son visage, la tête penchée. Son corps est secoué par des sanglots. Elle relève la tête et regarde dans la direction que la feuille est partie. Tout son maquillage a coulé. Elle passe ses mains sur son visage et l’étend encore plus lorsqu’elle essuit ses lamres. Elle sort un cellulaire de sa sacoche, le regard toujours vers la feuille brûlée. Elle commence à composer un numéro.

Delphine secoue la tête, d’un air paniqué.

Hévéa fait oui de la tête et son doigt se dirige vers un numéro.

Le doigt s’arrête. Sophie regarde d’un côté et de l’autre. Elle prend le bout de la cigarette qu’elle a à la bouche, prend une dernière bouffé et la jette à côté d’elle. Elle regarde le cellulaire. Elle hésite.

Hévéa fait un grand sourire et fait encore oui de la tête.

Delphine fait un grand non, toujours l’air paniqué.

Sophie compose le numéro. Elle commence à parler, d’abord joyeusement. Puis elle fronce les sourcils et semble surprise. Elle bouge la main qui ne tient pas le cellulaire, l’air désespérée.

Scène 2 : intérieur, chambre

La bouche d’un homme dit un mot très court, dans un combiné de téléphone.

Scène 3 : extérieur, jour, parc

Des larmes coulent sur les joues de Sophie. Elle dit encore quelques mots, puis éteint son cellulaire. Elle le met dans sa sacoche, puis met son visage dans ses mains.

Delphine secoue la tête, d’un air désolé. Puis elle secoue les épaules et regarde à nouveau le paquet de feuille qu’elle lisait. Elle se tourne la tête, le regard sévère.

Sophie sort un mouchoir de sa poche et essuie ses larmes, puis se mouche. Elle regarde son diskman et appuie sur un bouton. Ses lèvres commencent faiblement à bouger, comme si elle chantait, mais de façon assez discrète.

Hévéa secoue la tête et semble chanter à tue tête. Elle a les yeux fermés et fait semblant de jouer de la guitare.

Delphine semble être très en colère. Elle fait signe que c’en est assez pas un geste brusque; elle écarte rapidemment les mains de son corps à l’horizontale. Son pied tappe par terre. Delphine croise ses bras.

Sophie met un doigt devant sa bouche, le regard en colère.

Hévéa lève les yeux au ciel, en colère. Elle croise les bras et fait une grimace.

Les jambes de Delphine se décroisent.

Les jambes de Sophie se décroisent aussi.

Les jambes d’Hévéa se décroisent. Hévéa se lève d’un bon et sautille un peu.

Sophie se lève, prend se sacoche et son diskman. Delphine se lève du banc d’à côté, met son marqueur dans sa sacoche, et tient le paquet de feuille de son autre main. Hévéa sautille encore et prend sa bouteille et sa sacoche en même temps que Delphine. Le bouchon de la bouteille est sur le banc, à côté du sundae. Elle le remet sur la bouteille et le visse. Hévéa commence à marcher en sautillant, lorsque Delphine pointe le sundea sur le banc. Hévéa hausse les épaules. Delphine fronce les sourcils en regardant vers Sophie et Hévéa. Sophie se retourne vers Hévéa. Celle-ci regarde le ciel. Sophie secoue la tête puis prend le sundea. Delphine sourit en regardant Sophie. Les trois filles s’en vont, Delphine le dos bien droit, toute souriante, Hévéa en sautillant, toute souriante elle aussi, et Sophie, la tête basse, qui affiche un air un peu épuisé, tanné… Elle s’éloigne un peu des filles et se dirige vers la poubelle. Elle va jeter le sundea alors que les deux autres filles continuent leur chemin sans le moindre regard pour Sophie.

lundi, novembre 20, 2006

Sur une liste des affaires le fun à faire, il faut noter :

Attendre 2h00 du matin pour aller foutre le feu aux résidences de l'UQÀM; étendre préférablement l'essence sur le tapis du cinquième alors que tout le monde est couché; attendre. attendre s'il le faut pendant des années, que le moment soit bien savouré. Puis, foutre le feu au cinquième, filer et recommencer l'opération le plus de fois possible, au plus d'endroits possible et à l'intérieur d'une même nuit.

*J'ai écrit ça ici parce que Blogger enquête sur mon autre blogue...

samedi, novembre 18, 2006

Une nuit bien triste...

Peine

Douleur


Pain is sadness.


Je me vois dans le char, dans la vitre du char. Je gribouille la vitre, avec un couteau, peut-être une clé. Je gribouille et ensuite je me vois, dans la vitre du char. Mon reflet est cicatrisé. Des cicatrices dans mon visage, dans mon reflet. Ces cicatrices, ce sont des larmes. Ces cicatrices, je les sens dans mon âme.


Et mon âme aussi pleure, pleure sûrement de tristesse. D'une tristesse triste, qui amène les larmes aux yeux, qui fait que je pleure. Mes larmes sont invisibles, on ne peut que les voir dans la vitre du char. Et je me retourne, vers le trottoir et les appartements. Et je ne vois pas mon visage. Je ne sais pas que je suis triste, mais mon âme pleure toujours. Il pleure des larmes de joie.


Bonheur

Amour


Love is happiness.


Je ne me vois plus pleurer, je suis heureux. Mais je pleure toujours, toujours dans mon âme. Je pleure de solitude, ou peut-être de bonheur. Heureux d'être seul. Seul sans mon reflet malheureux. Malheureux d'être seul, seul sans son reflet. Son reflet dans mes yeux, ou peut-être derrière. Derrière mes yeux, dans ma tête. Derrière ma tête, peut-être est-elle là. Oui c'est elle, et je la regarde. Et je vois mon reflet. Mon reflet heureux, dans ses yeux dans sa tête, dans ma tête.


-

Weird, je sais pas trop. Je feel pas ce soir et j'ai écris ça. J'aime ça, c'est fucker un peu, poétique un peu. C'est pas en vers, j'avais pas la patience.

vendredi, novembre 17, 2006

Durée de la chanson: 17:58... Durée de l'écriture du texte: 17:58

(écouter impérativement la toune: east hasting, de godspeed ) commencer vers la cinquième minute la lecture, car on lis plus vite qu'on écrit malheureusement.

Les trompettes m'aspirent singulièrement dans les grotesques dédales des fous. Hasting street: 400 junkis sur une air comparable à ste- catherine entre st-denis et st-laurent. Je marche, je marche. moi et mon ami ne parlons pas. nous avons franchi la Main street. O qu'il nous en ont parlé de cette fameuse rue. east hasting street à vancouver... J'ai peur de regarder les gens dans les yeux. Mais de toute façon, on ne les voit pas leur yeux. Ils ne sont que vitreux, ils ne sont qu'ailleur. J'entends crier, à côté de moi une vieille junkis pleure et gueule à côter d'une amie. Elle ne bouge pas. L'ambulance n'est pas là. Elle gueule mes amis, Oui. On sent même que tout le monde s'en fou, et qu'il désire qu'elle se taise. HÉROINE Crack Cristal. Plus loin le crack market et ces vendeurs de vidanges, les trieurs de bouteilles, les queteux de poudre. Une bataille pour une babiole à quelques mètres. On est regarder étrangement ici. 20 personnes enlignés sur un mur. Ils venaient tous de fumer leur roche. Héroine CRACK Cristal. Ils avaient un répis de quelques heures. Une junky sur le cristal meth vient me demander une cigarette et repars sans que j'aie répondu. Je pense aux enfants qui auront une vie fuck all car leur parents fume du crack dans ma face en ce moment, les gens presser qui ne font que tourné en rond comme cette poudrée presque nue, ils croient bien avoir raison dans leur V.U.S., dans leur trip de chimique... Mais ils ne poursuivent que leur course vers le rien.
Tout s'arrête un char de flic passe sur hasting, regardant s'ils ne quittent pas les limites de leur tombe. Une ambulance ramasse un cadavre. J'ai envie de pleurer mes amis. Mais je suis orgueilleux et cave. Un pusher plus geler que les autres nous suit depuis 5 minutes en nous disans très boiteusement qu'il a le meilleur crack, la meilleur poudre, du cristal pure. La limite du quartier, deux rue plus loin, le quartier des affaires. demain matin. les cravaté, les intellos, les chinois tourista, viendront dépenser et travailler.


--fin de la chanson--

Voilà, j'ai suivis instinctivement le rythme de la chanson en écrivant. Lent-rapide-lent. Je lance des images chaotiquement, car c'était le chaos. Mon souvenir n'est que flash. Mais au moment où j'y étais, je vivais ça de manière similaire. Donc voilà l'explication de ma démarche.

Dans cette lancer post-moderne jaurais ajouter avec un support visuelle: des images grises de novembre de montreal et vancouver/famille et ami couleur sépia muet dans les passes plus lente./un homme qui court dans un couloir blanc.

J'vous ferai un texte plus tard traitant d'évasion blanche..

J'ai peur pour mon ami toxico en ce moment...

La saison du gris

Pluie - I

Les vers et les brindilles se mêlent
Sur un trottoir où la lumière flotte
Et où l'ombre frémit

Des parcelles de rue éclatent
Auprès des voitures tranquilles
Aux éclats flous

Automne - II

Les feuilles colorées
Dansent violemment sur l'asphalte
Et ruinent la chanson du vent

Le ciel est morne
Et change l'humeur des ombres
Alors que tout devient gris

-

Voilà, je viens tout juste de l'écrire. Je marchais dehors et il pleuvait, ça m'a inspiré et j'ai tout de suite songé aux deux premiers vers. Le reste est venu plutôt naturellement. J'aime bien. À vous de juger maintenant.

jeudi, novembre 16, 2006

Facture postmoderne

(VOYEZ

QUAND J'AI LANCÉ LE PROJET DE LA MÉGASTRUCTURE51, C'ÉTAIT SUPPOSÉ ÊTRE SÉRIEUX
C'ÉTAIT SUPPOSÉ ÊTRE VRAI
CE NE DEVAIT PAS ÊTRE UN JEU


QUAND J'AI LANCÉ LA MÉGASTRUCTURE51, voyez, le but était de montrer à Mistral que non je ne suis pas si bon et que non il y'en a d'autres des qui écrivent comme ça avec le même style et la même langue poussée vers l'au-delà et le dépassement des structures51;

mais le fait est que le stéréotype se confirme vrai :

chez les étudiants en études littéraires ça a pas changé, c'est toujours pareil; c'est toujours la même chose que ce qui se prononçait au Cégep et au secondaire (et au primaire?)

eurgh, voyez, ils écrivent leur texte en prose poétique (ou en poésie en prose quand c'est trop dur de faire une phrase complète) et s'il le faut leur donne une structure plus ou moins méga-postmoderne en brouillant les signes (bienfaits du langage!) et en brisant la casse (merci outils de présentation!) | pour parler toujours des mêmes choses avec les mêmes sujet de OH BOUHOUHOU J'ÉCRIS DE LA POÉSIE ET JE PARLE D'AMOUR ET DE NATURE EN FAISANT QUELQUES PETITES INVERSIONS ET QUELQUES PETITES RIMES POUR LE FUN

OUI! MOMAN!
LA POÉSIE C'EST ÇA

LA POÉSIE C'EST PLUS QUE ÇA
LA POÉSIE C'EST

FUCK YOU SON OF A BITCH
YOU BASTARD
FUCK YEH


Oui et c'est ça et là encore je me ramasse entouré de gens qui, oh, plein de bonne volonté il est vrai mais NOW I DIE JUST DIE AND THIS IS A REGRET

mercredi, novembre 15, 2006

pro-nom perds-so(lo)nel, exercices de style et blablabla

texte 1
Et il y a "moi" qui parle au "il" pour éloigner le "je" de son "moi" qui voudrait être avec "toi" mais qui parle par dépit de la vie au "je" plutôt qu'au "nous" car vous ils et toute l'humanité parlent au "on" question d'oublier que nous sommes surement un peu plus seul qu'on le croit.

texte 2

ah tiens! je ne serai plus jamais a lavenir dans le passé. ou le passer ne sera plus de mon avenir. en tk le présent fait la balance entre ces deux extrémistes. jai passé lautre jour, lavenir me croisa et me dit que chaque présent était pour elle a venir. jétais admiratif devant un discours si optimiste conditionnellement la marque temporel. subjectif le subjonctif me nargua un jour passé. le participe, il participe a chaque présent que lui donne lavenir, l'espoir. impérativement négatif, le participe présent, croit que c en agissant maintenant qu'on peut composé le passé, le passé composé est une imparfaite symphonie mais o combien futuriste et simpliste. ainsi, le futurs simple se marra bien longtemps. il se laissait simplement téléporté dans le futur comme prolétaire devant sa besogne. mais le futur antérieur et le passé simple, grands historiens, sont venu a un accord: le plus-que-parfait au moment présent n'était pas encore a venir sauf s'il passait par une libération conditionnel du futur simple, car la simplicité est plus que parfaite.

-Oeil de Riz-

Work in progress...

Le sang sanglote dans ses veines
Le blanc dans ses yeux s'accroît
Les dents qui se claquent entre elles
L'avant est perdu dans l'après.

Les yeux noirs de la mort regardent
Le pieux dans ses yeux qui pleurent
Le gueux dans son âme qui tremble
L'aveu des péchés sur ses lèvres.

-

Je trouvais qu'il manquait d'action dernièrement, alors je vous "post" un petit poème sur lequel je travaille encore (ou le fais-je vraiment?). J'aime bien l'exercise sur les rimes que j'ai fais, ça donné quelque chose de pas si mal, surtout dans la deuxième strophe.

samedi, novembre 11, 2006

Un concours

Alors on va faire de cette plateforme une plateforme littéraire! Pas juste de création.

+ + +

Je discutais avec Kevin tantôt quand il m'est venu cette idée d'organiser un concours : trouver la meilleure première phrase de roman de littérature québécoise. La littérature française a «Longtemps je me suis couché de bonne heure...» et nous quoi?

Voici celle que je vous propose; je vous laisse une semaine pour en trouver une meilleure. Le gagnant, ou la gagnante, se méritera une bière lors d'un meeting de fin de session. (Je vais aller voir l'asso pour nous débloquer un budget.)

Ma phrase :
"Cuba coule en flamme au milieu du lac Léman pendant que je descends au fond des choses..."
Première phrase du Prochain Épisode de Hubert Aquin.


À vous maintenant.

(Répondez ici, exemple :

Basduck :
Je t'écris pour te dire que je t'aime
L'homme rapaillé, Gaston Miron.)



* * * J'élargis le débat à n'importe quel vers ou à n'importe quelle phrase de la littérature québécoise. Vous avez jusqu'à dimanche; je propose un meeting dimanche soir prochain (disons 19h00 au Boudoir sur Mont-Royal?)

jeudi, novembre 09, 2006

Il m'a dit...

''Si je suis un papillon, c'est que l'horizon ne m'a pas encore trahi...''
-Johnny Starh-

REMETTRE LE MONDE À LEUR PLACE!

BON! Il advint donc que j'étais en train de parler de mégastructure51 et de publication possible (hé oui, c'est possible! et beaucoup plus facile qu'on le croit...) avec Kevin et qu'il me fit remarquer qu'il se passe plus ou moins pas d,action ici...

En effet! il est vrai que, depuis le départ, l'essentiel de ce qui se voit ça ressemble à du postage de texte un après l'autre de ce de quoi on est le plus fier etc. sur lequel ne se fait aucun retour critique, aucun commentaire, aucune activité, etc.

Bref, l'INERTIE DE CE BLOGUE ÉCOEURE (genre).

Tout ça pour dire qu'il faudrait prendre des mesures si on veut que ça devienne plus dynamique; moi, perso, à l'origine, je me proposais de faire un travail d'éditeur sur les textes (travail que je n'ai pas le temps de faire visiblement) pour contrôler le trafic sur le blogue justement; l'idée était un peu de pas faire trop d'activité, ni pas assez, et de fixer ça sur une base régulière.

À partir de là, créer une communeauté dynamique serait beaucoup plus facile. Il y aurait discussion autour des textes, travail des publications, période de réflexion, etc...

+ + +


Il advient cependant que la présente formule marche plus ou moins alors, que faire?

Voici ce que je vous suggère :

1. Passer au blogue "par édition" (Kevin se portant volontaire pour jeter un coup d'oeil au texte avant publication).
2. Contrôler le "flux des publications" en ne permettant la diffusion des textes qu'une fois par jour/2 jours/semaine...
3. Laisser la formule comme ça, créer des blogues chacun de notre côté et se promettre de les garder à jour (le système de commentaires permet un redoutable effet de communeauté...)



So yeh see? Il ne s'agit pas de créer; il s'agit aussi de bien publiciser.

-Basduck

mardi, novembre 07, 2006

Laissez-moi maintenant, m'excuser pour le nombre démentiel de fautes. Je dois avouer que lorsque j'ai du plaisir à écrire je me fous royalement de la synthaxe et tout. Mais bon, je fais la promesse de faire attention à l'avenir.
J'ai beaucoup de difficulté à cacher mon enthousiasme face à cette correspondance entre les gens de la classe. L'initiative de ce blogue est géniale!
J'ai pensé copier coller des textes de mon autre blog mais bof. j'aime mieux vous refiler l'addresse:
http://simonpelletier144.spaces.live.com/ il se nomme le parloir des sans voix (bruit-mystique-rempli-de-mystiques-mystères)
addez-moi, écrivez moi:
simonpelletier144@hotmail.com

Maintenant, je vais laisser quelques mots... Un peu sur Johnny Starh et beaucoup sur l'inspiration du moment:


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Johnny Starh, loin de tout. Il arpente les bars tel un pirate, question de piller quelques instants minables de pureté. Vous savez, lorsque la «vibe» du moment atteint un espèce de niveau universelle qui ferait même cesser les plus grandes guerres?
Johnny est instable
Johnny est chaos.
Johnny brule.
Et dans le silence, couché sur le planché. Il pense en ce moment à cette été magique. Où elle est venu s'assoir sur ce banc de parc à côté du mec défoncé qu'il était. Elle n'avait rien dit, mais écouta l'histoire d'un gars qui en avait assez de poinsonner une carte matin et crépuscule. Elle écouta et fit répéter les moments où il décrivait l'effet que la troisième accord de ce couplet lui faisait. Elle l'écouta parler du Dôme et de la chambre du défunt leloup. Puis 8heures plus tards, ils décidaient de partir le lendemain pour l'ouest canadien. Beaucoup de nauffragés échouaient dans cette vallé désertique où le rêve hippi renait chaque année. La liberté des cerisiers leur donnait espoir. La liberté des cerisiers n'était que la seul solution en fait. Chacun de nous le sait bien... Montréal l'été est ... cruel. Johnny le savait bien...
Ils s'aimèrent le temps d'une paix, le temps d'une valse sous les cerisiers et la voie lacté.
et Johnny lui le temps d'une paix, sourit.
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johnny est née dans l'enchainement d'accords fort simple, teinté une vibe post-rock. il m'apparut comme on voit arriver un trashy hero: dans une cinématique sans mots inutile. fermez les yeux et voyez:
un rockeur épuisé, marchant d'un air martial dans un couloir blanc. mais cet air martiel se résume par le balancement exagéré de ses bras de gauche a droite. il boitte d'une jambe. il semble revenir de loin johnny. une contre-plongée nous le fait voir regarder au loin. il maudit les putains d'Existencialistes. il pleure avec orgueil.
la guerre, le mirage post-apocalyptique n'est pas loin. johnny marche sans comprendre la fin. les forets renaitront. l'humanité s'est finalement achevé. on va pouvoir le construire ce criss d'idéal, avec ceux qui restent.. johnny a tué. puis il y a eut le chaos.. les gens, sont ensuite morts.. sa fuite.. et maintenant il marche dans ce putain de couloir blanc.
(la suite quand il y aura d'autres images...)
sur ce jvous souhaite bonne nuit
jvous aime
sym

Étant donné que tout le département littéraire se presse pour se présenter et nous faire découvrir leur charmante personne, je ne le ferai pas. Je ne m'appel pas simon, je ne suis pas étudiant de 1 première année à l'uqam. Je déteste écrire. Je vomi à l'idée d'être créatif. Pour moi une guitare sert à décorer mon condo à 300 000 dollars du plateau en faisant croire que je suis bohème et exotique. Je ne suis pas impertinent. Les mots lancés gratuitement, juste dans le but de faire rêver m'aggresse énormément. Jean leloup n,est pas mon modèle artistique. Je ne pleure jamais. je suis un guerrier. la joie facile est ma seule motivation d'exister. jadmire les cercles d'intéllectuel se trouver don beau de s'écouter parler. La littérature pour moi n'est qu'un moyen de m'enrichir. Jai aucune envi de me dépasser. auncunement besoin de beaucoup d'affection. Me sentir exister? pff c juste pour les pseudo poète, je ballais constament les questions des putains d'existencialistes, car sa sert a rien de réfléchir. on meurt de toute facon.

bon maintenant que vous me connaissez moins, je vous laisserai le plaisir de me connaitre encore moins en vous laissant planer le mystère de ma vrai personnalité. Vnez me parler je mords pas ;)
jvous promet d'écrire dequoi d'intelligent ou d'un brin poétique sous peu. mais est-ce qu'il y a de la poésie dans la joie et le bonheur? je crois bien que si. alors je me ferrai poétiquement plaisir de jaser ake vous des oiseaux des corneilles, ou encore de loft story ou encore d'un printemps glorieux que la jeunesse actuel se doit de batir.

jvous salue bien bas!
et que le non-sérieux soit profond!
et que le sérieux soit légé et con!

sym

lundi, novembre 06, 2006

Parce que moi aussi j'écris de la poésie

(Et que je suis trop hypertextuel pour qu'on y comprenne quelque chose hein...)



De l’autre beauté

Je suis amoureux d’une statue de verre
De ses larges yeux aux clartés délétères
D’une beauté lunaire mais empoisonnée
Qui brûle les âmes des poëtes malmenés

Ils sont amoureux d’une poupée de pierre
Aux aveux lourds! Si sourds que d’amour l’on s’y perd
Emprisonnés dans leurs corps aux profonds cachots
Cachés aux Enfers pour que leurs cristaux soient beaux

Qu’il grince le rideau sur la scène du crime
Où l’on s’est meurtri pour éclairer un hymne
Fou! Si doux qu’il fait danser les fleurs

Chavirer les cœurs, leurs soutirer les honneurs
Glisser sur les flaques du sang qui tombe, tombe
Qu’elle craque la pluie sur plusieurs de ces tombes!


-Bastien

dimanche, novembre 05, 2006

Un texte de Valérie

Tiens, comme Valérie n'a pas encore été invitée, elle m'a demandé de mettre un texte sur le blog pour elle. Je crois que c'est sur l'alcool, ou quelque chose du genre :). Vous lui demanderez les détails vous même, lorsque vous apercevrez sa silhouette à l'UQÀM!

L’autre jour la pluie m’a appelé, a dit l’ivrogne
Alors je suis allé la rejoindre
La pluie et moi on est des vieux amis
C’est ma plus vieille copine…
Il fallait que j’aille la voir au plus vite, elle m’en voulait
Parce que des fois quand elle m’appelle je dors
Alors je réponds
Et je l’écoute…
Son doux murmure m’apaise
Alors je me rendors.
Quand ça arrive la pluie est fâchée
Elle pense que je fais exprès et que je l’ignore
Alors pendant quelques jours moi et la pluie on est en chicane
Ça j’aime pas ça
Quand le soleil plombant prend sa place
Qu’il me tue, alors que je me déshydrate…
Ah ça, je déteste vraiment quand la pluie est en colère contre moi
Parce que moi et le soleil on ne s’aime pas
Mais l’autre jour la pluie m’a appelé alors j’ai accouru
On s’est embrassé à pleine gueule on a fêté nos retrouvailles comme des adolescents
On a fait la fête toute la nuit et des jours durant
Et c’était tellement touchant de se retrouver…
Mais vous, bonnes gens
Vous qui détestez la pluie
Vous me regardez gris dans le caniveau
Et vous jugez notre amitié.



Signé: Valérie

samedi, novembre 04, 2006

Nouveau Slogan

Que penseriez-vous de :


Parce que nous on ne se réclâme pas de Libre Expression -

I. (et de un)

voici un premier texte (uhum poème) pour faire gonfler la megastructure. Je l'ai écrit il y a environ un an, et ça parle de (m'enfin c'est assez simple de voir de quoi il en retourne alors...) :

Le Clapier

nos talons mis au clapier
nos têtes fendues ricochent
comme des caillots d'esprit assommés dans un automne pesant

je voyage
toi sur moi dans le peu
avec ta tête qui luit et la mienne qui leurre

tu sais
moi ça me plairait bien de partir là-bas
le soir de mettre les restes dans une boîte
de marcher le désert et de tirer ta voix

plastifier le beau temps et le mettre sur nous deux

les sourires dans les serrures sont comme les voix dans les trous
j'ai étalé le carrelage jusqu'en France
pour mettre ta marge en mauve

la petite idée qui éclate
c'est l'amour dans une gorge

quand on flotte sur la Seine
c'est un parquet d'époque
les gens vibrent dans des vocalises de nègres
et vont et viennent et vont et viennent

on nous pêche dans nos souliers
une crème de nuit jouée sur un accord cassé
un baume de syntaxe quand l'Europe est sale

ta frange
quand elle respire
mâchouille l'arôme de mon cou

signé: Septcent

vendredi, novembre 03, 2006

Sti de veille de joyeux nouel FREAK

DE DEUX CHOSES, L'UNE :

Poupa qui part, dans un trip humaniste, pour le grand Montréal, nourrir des sans-abris, prier à Saint-Antoine. J'embarque (temps) y me laisse coin Waverly-Saint-Viateur, je pars en courant.

CLAP CLAP CLAP, j'arrive chez Pumax, monte au deuxième, salut salut ça va pis comment ça va BLA BLA BLA (15 minutes.) On en est déjà à reparler de la grosse Laurence, de ses fesses qui coulaient pis qui craquaient de partout, des profs psychos et paranos qu'on avait au secondo (sons obligent.) FREAK! On calle nos bouteilles, Pum' suggère un 'tit joint, on se retrouve sur la gallerie. PTITE FUMÉE BLEUE.

...BAD TRIP! TAC TAC TAC! La réalité vire en arcade : un pinball Pong sur lequel on frappe! Le temps déconne, Pumax parle de la conscience qui est une cellule : «HEIN!? Mais - c'est - d'aucun (TAC) intérêt - philosophique. Pas grave y continue y continue TAC Nico : je me retrouve tellement dans son déconnage (?!?) TAC Devant Télé-Québec pendant 2 heures à regarder un reportage sur la frabrication des avions, un autre sur les grosses Manon du camping pis ensuite la chambre des communes. On fini par parler d'à quel point Céline est pas sexy?!!

Hé merdre!

Va prendre une 'tite marche dans le Mile-End, on se ramasse à geller crevé dans une cours d'école en s'imaginant la face de la ptite portugaise qui va nous retrouver dead au matin, pas facile, on reprend la route direction L'Olympico. Lieu mythique, café pas bon. Tellement BCBG. Beuh. Continue, retour sur Waverly, retour dans l'appart, pogne tout ce qui reste à bouffer, le sac de ptits chips au Ketchups que mon père m'a donné, un gros morceau de fudge, du fromage à raclette pis de la bière (de quoi passer un bon réveillon).

[TAC] 2h32: poupa téléphone, se présente dans 20 minutes, tite marche, retour à l'appart, gros pick-up devant l'entrée : mmm...

Passe par derrière, ramasse les chips, le sac, les bouteilles, sert la main gauche, la main droite, bon voyage Pumax, tu m'écriras de la France, on se reparle bientôt, téléphone moi au retour, on se tirera une bûche une autre fois et celle-là on tâchera d'en avoir du bon.

+ + +

Saluons l'entrée de notre nouvel ami : Kevin dis Le Gaspésien; plus gaspésien que jamais ;-) ...

..Et notre nouvelle amie : LaurenceDL dit Méli; plus à l'UdeM que jamais (comme quoi on a besoin de membres!)

Les feux de la guerre

C'est encore moi. Je vous offre un autre poème.

Je ne l'aime pas autant que le précédent ("Je suis triste"), mais j'adore la façon dont je l'ai écrit. Simplement, une phrase m'est venue un jour comme ça durant un cours à l'UQÀM: "L'urine gît sur la rouille". J'adorais la sonorité de cette phrase, et l'image grossière qu'elle donne. À partir de là, j'ai composé quelques autres vers, et le tout a fini en un poème qui représente, je crois, la guerre ou un genre de débarquement. Je ne lui ai pas donné de titre justement pour laisser un peu le lecteur à lui-même. Voici:

Les yeux éclatent sous le feu
Les sons disparaissent en fracas
Les mains témoignent des plaies
Les sens répandus sur le sable

L'urine gît sur la rouille
Le barbelé contre les dents
Le fusil soudé au poing
La houle de sang heurte la plage

Les cris près des larmes
La camaraderie des cadavres
La mort emplie de fierté
La victoire étouffée par la terre.

Signé: Didze

Infos

Bon alors j'en ai discuté avec Alexie et, fort heureusement, j'ai l'impression que le concept est pas encore trop rôdé et que pas trop de monde fréquente la place; aussi, je devrai apporter des corrections aux principales infos car, paraît-il, elles ne sont pas trop clair...

Cela dit, comme je l'avais dit, je vais commencer à publier des textes des maintenant (question de montrer le sérieux de la chose). C'est pas trippant, je suis pas un auteur, ni n'ai la prétention de vouloir écrire; n'empêche que c'est des textes desquels je suis fiers; lesquels viennent pour la plupart de mon blogue.

Amusez-vous.

+ + +


Books and chicks

Okay first, rencontre Jessou à Angrignon, smack, smack, bizou sur la joue gauche, bizou sur la joue droite, ça va bien oui toi j'aime tes cheveux merci moi aussi bla bla bla...

BLA BLA BLA

Bla bla

On arrive Place Bonaventure, c'est plein de monde, les gens on crie : BOUGEZ-VOUS! C'EST PAS LA PLACE POUR VOUS PARQUEZ ICI! Oui on s'en fiche nous! Blablabla......

Salon du livre : C'EST PLATE!

Moi et Jessou on marche on marche on marche, 16h45 : BANG! On entend dire que Sébastien Chabot est là VITE! On court on court, main dans la main, on donne des coups de circulaire : PIF PAF POW! Dans ta face vieille folle! 16h55, on arrive, y s'en va pour partir, on ralentit, on souffle, ouf, pas facile...

La dédicace est finie : AHAH! BONJOUR MONSIEUR CHABOT! Je lis vot'e blog! J'en ai un moi aussi! Ah oui quel? Devine! Ahaha, non devine pas : BASDUCK ! Ahahahah! Y'é surpris là, y'a peur! Pis j'y achète son livre! J'attends, y me dédicace ça! (Moi je fais remarquer subtilement à Jessou qu'y'é vraiment sexy) Vite! Jessou elle à parle avec une auteur à côté, tant mieux! elle lâchait pas de me harceler avec, maintenant elle devrait arrêter.


BON! Dédicace fini! on part en courant! Vite! stand de Québecor, on fait un détour vers Matthieu Simard : BANG! un gros coup de sac dans pile de livre! AHAHAH! Les madames se garochent pour les ramasser, nous on pile dessus pis on part en courant! ouf! elles nous pouruivent! on court on court - Leméac, La Presse, Flamarion, on continue! on est essouflé, on s'arrête, on s'enferme dans une toilette

- PAUSE –

On se repose un peu pis on continue, on se rend au café, on se prend deux espresso avec une viennoiserie (ÇA FAIT TELLEMENT ARTISTE) MIAM! *Pendant qu'on jase, j'apprends que Jessou aime : les figues, l'odeur des violettes et «les roux parce que ça tourne» …AHAHAHA!


Allez! 17h00, fin du spectacle, on retourne dans le métro, pif paf, on continue à se faire un chemin avec nos circulaires, je vais manquer mon bus : VITE! On court, on court, on est pas les seul, devant nous deux bommes renversent une vieille madame : LES SALAUDS! Jessou les poursuis avec sa circulaire, moi je prends la vieille madame, je l'embarque sur mes épaules pis on court après les bommes! AHAHAHAHAH! Elle leurs donne des coups de parapluie, encore encore encore et encore! Ça saigne! c'est drôle! nous on la laisse là à fesser pis on pogne le métro.

- PAUSE 2-

Rendu à Lionel-Groulx Jessou et moi on se sépare, smack! smack! Bizou sur la joue droite, bizou sur la joue gauche! J'ai beaucoup aimé ma journée (oui moi aussi) ça s'est pas tout à fait passé comme ça mais c'était pas mal aussi cool.

jeudi, novembre 02, 2006

Tristesse russe

Voici mon premier texte sur ce blog. J'explique un peu le poème. C'est à la base un exercice de création littéraire, à partir d'une photographie de Micheal Semak (j'ai essayé de la retrouver, sans succès). Dans cette photographie, il y avait simplement une jeune femme, assise sur un lit dans une chambre blanche, et à ses côtés on pouvait voir un tournedisque. L'objectif était de "composer" le refrain de la chanson qu'elle "écoutait" sur son tournedisque. J'ai donc écris quelque chose en français et je l'ai traduit en russe avec un traducteur en ligne (Babelfish.altavista.com), car la Russie me semble être un bon siège de la tristesse. Je ne sais pas à quel point la traduction est fidèle, mais j'aimais les caractères russes, ils ajoutaient quelque chose au texte me semble-t-il. Pour la version finale de mon poème, que vous pouvez lire ici, je n'ai gardé que le titre dans ces caractères.

Voici donc le poème (ou refrain), titré en russe: "Je suis triste".

Я уныл

Je suis triste, les murs sont blancs.
Je suis triste, la pluie est lente.
Je suis triste, la nuit est grande.
Je suis triste, je vois le temps.

Signé : Didze


mercredi, novembre 01, 2006

Intro : info

Commentaire préliminaire : il s'agit ici d'un ensemble de notes écrites plutôt déprimé ce soir concernant le fonctionnement de la Mégastructure telle que je la conçois en ce moment. Ça devrait être assez clair...

Et, parce que vous avez pas rien que ça à faire, j'ai mis en gras les idées principales...

+ + +

Bon d'abord que ce soit bien clair aux universitaires qui ont pris l'adresse de mon blogue : à l'origine je n'avais pas l'intention de vous la donner. C'est arrivé parce que, faute de temps, j'ai pas eut l'occasion de mettre sur pied ma mégastructure bloguesque pour vous rejoindre; aussi, vous donner mon blogue paraîssait le moyen le plus efficace de vous rejoindre. D'ailleurs, ça ne change rien : ils auraient été dans les liens de la mégastructure, anyway.


Bon, cela dit, si je vous ai invité à venir ici (dans l'univers des blogues), c'est pour la simple et bonne raison que ça m'apparaît un moyen très simple et, surtout, très efficace, de rejoindre le monde. Aussi, s'ajoute à ça une voie assez rapide dans la création d'une communeauté estudiantine d'étudiants en études littéraires.

Parce que, voyez, apparement les activités de l'asso ça marche pas fow fow; aussi, apparement, leurs prochaines activités (que je ne connais pas beaucoup, j'en conviens, j'y reviendrai) m'aparaissent plutôt so so question création d'un sentiment de collectivité. Aussi, l'avantage des blogues, c'est de donner un espace de création personnel à chacun; lesquels (parce qu'il y en aura plus qu'un) peuvent ensuite interragir ensemble. J'en tiens pour preuve, Crottés&Co, sorte de lieu commun à toute sorte d'artistes trash.

C'est donc, au final, dans l'espoir de vous inciter à créer que je vous invite à vous partir des blogues, à m'envoyer leur adresse et à commenter chez moi et chez les autres (car le commentaire reste le principal outil de contact entre les blogueurs).


Cela dit, deuxième projet intimement lié à ça, la mégastructure ou structure de base qui se trouvera à être un blogue collectif à l'image de Crottés&Co. Le concept est très simple : il s'agira d'un blogue sur lequel se retrouveront des textes de plusieurs auteurs différents. La différence, cependant, d'avec Crottés&Co (et la plupart des blogues collectifs), c'est qu'avant d'être montré les textes devront passer par moi, être approuvés et, si besion est (et besoin il y aura sûrement) d'être "améliorés". Pourquoi? Oui oui, je sais, c'est odieu, mais la question est très simple : je veux m'assurer de la qualité des textes qui seront présentés. Parce que voyez, moi, perso, j'ai l'intention de rendre ça sérieux; j'aimerais ça créer un espace de création où ce qui serait montré aurait vraiment de la qualité; pas n'importe quoi (comme ce n'est heureusement pas le cas sur les Crottés).

Parce que voyez, au contraire des Crottés, lesquels se sont réunis autour d'une passion commune : celle de faire de l'art trash sans prétention; ici il y a tous les étudiants d'études littéraires qui pourraient se présenter; je n'ai pas l'intention de circonscrire d'aucune façon l'accès aux textes; et le fait est qu'il y a parmi nous des caves et des épais qui pourraient vouloir présenter toute sorte de texte comiques, vulgaires et sans raffinement; lesquels, bien souvent, ne sont rien d'autres que de la SCRAP littéraire. Alors, contrairement à ce qu'on peut bien penser, personnellement je n'ai rien contre le comique, le vulgaire ou le manque de raffinement quand il y a un travail (comprendre : de la qualité). Parce que, voyez, je suis le premier à admettre qu'il y a certains types de comiques extrêmement raffinés (mon blogue, par exemple); ou encore du vulgaire (voir Edouard Hardcore); à la limite même du manque de raffinement (rencontrez Dany Plourde par exemple); en fait, peu importe le genre de textes que vous voulez écrirez, j'ai l'intention de le publier; en autant que ce soit bon, c'est tout ce que je vous demande.

Alors c'est ça, voilà, j'espère en arriver à réunir tout ce qu'il y a de bons écrivains (voir critiques) parmi nous; l'idée c'est qu'on puisse se rencontrer, se lire et peut-être se sentir un peu moins seul; parce que moi savez à date je n'ai pas la prétention d'avoir rencontré du monde vraiment écoeurent; c'est peut-être juste une question de diffusion; je doute qu'il y en aille juste pas (car j'ai déjà ma ptite idée en tête de qui pourrait bien l'être...) et, au pire, je m'occuperai de faire sortir le petit côté bête en vous.

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Rectification :

Une rectification à apporter à l'Introduction : pour accroître la participation au blogue (et parce que je hais avoir entre les mains des textes d'autres personnes), je rendrai absolument tout le monde qui le veut participant au blogue. Ce sera donc un vrai blogue collectif; suffit de s'ouvrir un compte blogger et de m'envoyer un courriel au basduck@gmail.com.

Je me donne cependant le droit d'évacuer toute la merde et de reprendre les auteurs fautifs car on ne voudrait quand même pas que ça devienne un trou à rat hein?

Seul hic : vous devrez vous ouvrir un compte blogger.

De mon côté, je ne connais rien ni à la poésie, ni à la grammaire; je cherche des collaborateurs...

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Faisant preuve du plus grand civisme; je suis allé chercher les liens de tous les étudiants en études littéraires que je connaissais. On a donc surtout du monde de première et de troisième année.

Pour l'ajout de votre blogue aux liens, envoyez un courriel au basduck@gmail.com ; je m'occupe de le mettre dans la colonne de droite après.

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Pour ceux qui n'auraient pas (ou ne voudraient pas) de compte Blogger et qui voudraient publier, ce sera très simple : envoyez-moi les au basduck@gmail.com ; je les lis, les regarde, vous apporte des commentaires (si nécessaire) puis les publie. Ça devrait pas prendre trop de temps là, je voudrais pas trop me faire chier avec ça non plus...

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Pour les procédures administratives je pense que c'est pas mal tout et que ça fini pas mal là; pour le reste, j'irai avec ce que je trouverai. Demain, ou bientôt, je commence à lancer des textes, quitte à ce que ce soit les miens. Pour le reste, on enchaînera; j'attends de vos nouvelles.