samedi, novembre 18, 2006

Une nuit bien triste...

Peine

Douleur


Pain is sadness.


Je me vois dans le char, dans la vitre du char. Je gribouille la vitre, avec un couteau, peut-être une clé. Je gribouille et ensuite je me vois, dans la vitre du char. Mon reflet est cicatrisé. Des cicatrices dans mon visage, dans mon reflet. Ces cicatrices, ce sont des larmes. Ces cicatrices, je les sens dans mon âme.


Et mon âme aussi pleure, pleure sûrement de tristesse. D'une tristesse triste, qui amène les larmes aux yeux, qui fait que je pleure. Mes larmes sont invisibles, on ne peut que les voir dans la vitre du char. Et je me retourne, vers le trottoir et les appartements. Et je ne vois pas mon visage. Je ne sais pas que je suis triste, mais mon âme pleure toujours. Il pleure des larmes de joie.


Bonheur

Amour


Love is happiness.


Je ne me vois plus pleurer, je suis heureux. Mais je pleure toujours, toujours dans mon âme. Je pleure de solitude, ou peut-être de bonheur. Heureux d'être seul. Seul sans mon reflet malheureux. Malheureux d'être seul, seul sans son reflet. Son reflet dans mes yeux, ou peut-être derrière. Derrière mes yeux, dans ma tête. Derrière ma tête, peut-être est-elle là. Oui c'est elle, et je la regarde. Et je vois mon reflet. Mon reflet heureux, dans ses yeux dans sa tête, dans ma tête.


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Weird, je sais pas trop. Je feel pas ce soir et j'ai écris ça. J'aime ça, c'est fucker un peu, poétique un peu. C'est pas en vers, j'avais pas la patience.

10 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Si tu veux que je te lise, commence par arrêter de parler de tes sentiments. Ensuite, on s'en reparlera.

2:47 a.m.  
Blogger Didier C. said...

Parler de mes sentiments > raconter ta vie d'intellectuelle.

4:07 p.m.  
Blogger Didier C. said...

De toute façon, tous les sujets semblent mauvais pour toi, et tous les textes. Toujours une opinion pré-conçue de critique qui se doit de basher tout et de n'apprécier rien.

Fuck la structure, c'était mon dernier texte. Ciao.

4:09 p.m.  
Blogger Lumilla Farès said...

Simple question: si on ne peut plus écrire avec ses trippes, ces sentiments, bref en tant qu'humain, comment peut-on le faire?

Honnêtement Didier, tu ne devrais pas quitter. Mais je comprends tout de même tes raisons.

hum j'y songe à quitter moi aussi, car je crois qu'il n'est pas pertinent pour moi d'écrire ici, si je ne peux faire ce que j'aime le plus dans vie: écrire avec mes trips

sym

5:06 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Écrivez avec vos trippes tant que vous voulez mais moi j'embarque pas! Écrire avec ses tripes c'est trop souvent la façon clichée de faire de la littérature! C'est comme de dire : je suis triste, je suis malheureux; que faire? faire de la littérature.

C'est comme non! la littérature se doit d'être plus que ça! un travail de la forme et du fond! Le placement de l'âme et des idées dans le dynamisme d'une narration extradiégétique!

...JE déconne but the truth is that

Moi j'embarque pas là-dedans; si vous embarquez, dites-le; moi je le dis que je n'embarque pas.

Didier, je m,excuse de t'avoir blessé;

J,ai lu ton texte par bonne volonté; comme d,habitude quand je lis ce genre de textes je viens les yeux plein d'eau en me disant : cossé!? C'est que ça a pas rapport, je n'y vois pas le frisson poétique ni la rationnalité froide d'un style assez fort pour se supporter et se suffire en lui-même; que tu ne sois pas capable d'affronter la critique (ma critique) ç'en est un signe.

Si tu veux écrire apprends à te tenir droit bordel de merde!

Bon je vais au cours..

5:59 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Ah et sur ton texte : bonne image, statique; ç'aurait gagné à être dynamique; le visage de l'autre aurait pu arriver quelque part, Dieu sait où, sur un panneau de circulation ou quoique ce soit; il y aurait eut le déplacement et la possibilité de faire durer le texte plus longtemps. Ç'aurait pas été qu'une exposition de mélancholie à la Nelly Arcan (j'aime beaucoup Nelly Arcan), il y aurait eut de la "substance en mouvement".

6:01 p.m.  
Blogger Didier C. said...

Je ne vois pas le besoin de mettre du mouvement dans ce texte. Je ne vois pas le besoin de le faire durer plus longtemps.

Au fait, écrire avec ses trippes ça ne veut pas dire écrire sans fond, sans structure.

Si je suis du genre à dire qu'écrire avec mes trippes est une excuse pour la littérature, tu serais alors du genre à dire qu'écrire seulement pour la forme est une excuse pour la littérature? Si c'est ça, la vie est bien triste.

Tu ne m'as pas blessé, je prends très bien la critique. Seulement, ce que tu as dis là, comme beaucoup d'autres de tes commentaires, n'était pas une critique, mais un commentaire sans fondement, absolument pas pertinent. Ce n'est pas ça la critique.

Je te respecte néanmoins, tu es quelqu'un que j'apprécie, mais je ne compte plus poster de messages ici pour autant, on dirait que tu lâches lousse pour être encore plus désagréable et méprisant. Dommage car j'étais un des membres les plus actifs côté textes.

Pour ceux qui veulent encore me lire (ça t'inclut Bastien, même si tu détestes tout ce que j'écris), vous pouvez me lire sur mon blog: didze.blogspot.com. D'ailleurs, si vos commentaires me font chier là-bas, au moins j'ai le plein contrôle.

Ciao.

12:52 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Bon donc je note, ahahah!

Bon, pour en conclure avec la mégastructure (parce que je sens qu'on arrive à la conclusion); j'espérais follement susciter assez d'intérêt soit pour faire un mouvement, soit pour faire une communeauté. Dans le premier cas, l'intérêt aurait été de ce dire : «okay, il faut faire ça pour être bon». Dans le second, nous serions été bons. Dans ce dernier cas, pas de problème de critique : mon bashing ne sortirait que sous forme d'amour inconditionnel (regarde avec Gab). La vérité c'est que je n'avais envisagé que plus ou moins que ça devienne un "trou à post". Alors voilà, je suis peut-être un peu déçu de ce qui est arrivé mais au moins on aura essayé; on pourra réessayer plus tard.

*Oeil de riz (je crois): le truc avec Mistral c'est que lui, comme d'autres, disent que j'ai «du talent», ce que je refuse de considérer; je me dis que ce que je fais quelqu'un d'autre pourrait le faire; par la mégastructure je voulais en trouver. Il y a Gab, il y a peut-être Kevin; peut-être Didier (s'il se force et "s'impose"). Sinon généralement, bah, tu sais, c'est les mêmes clichés qu'au secondaire...
En tout cas, je reste l'oeil ouvert.


Didier : Bon! et concernant ma critique : je l'avais fait en toute bonne volonté, en essayant de t'apporter des éléments qui me réusissent très bien et qui s'adaptent certainement à ton style.

Pour la longueur, c'est que j'imagine que tu ne veux pas te contenter de poésie en prose, j'imagine que tu veux du roman. Ça pourrait t'aider. Avec ça, il y a le "dynamisme" : bah, ce n'était qu'une façon de t'amener à retravailler ton texte; à le rendre peut-être plus "fluide", moins "rabotteux" (si tu vois ce que je veux dire).

Sinon, comme je te dis, cossé tu voudrais je critique? Non, t'as pas le droit de parler d'amour? Non, l'image est mauvaise? Bah, je ne connais pas de thèmes pas bons ni d'image mauvaise; en plus je ne suis pas un amateur de fond alors... J'admets qu'il y a peut-être de quoi à y voir mais ce n'est pas mon domaine, je ne te "critique" que sur ce que je connais (la forme) et je te dis que la forme elle rushe...

1:55 a.m.  
Blogger cdvgsbtrvce2 said...

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.

2:15 a.m.  
Blogger Mistral said...

Je n'ai jamais dit que tu avais du talent. Évite de mettre des mots dans ma bouche et sous mon nom. Je ne dis pas que tu n'en as pas, mais je n'ai pas dit que tu en as non plus. Ce que j'ai dit, c'est autre chose, et qui vaut davantage.

1:28 a.m.  

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